lundi 2 juin 2014

Iscomigoo et le running en GIF

Au début Iscomigoo était excitée d'aller courir :




Un peu trop parfois :



Si bien qu'Iscomigoo n'avait pas un bon rythme et était souvent essouflée :


Et c'est un doux euphémisme :

Et puis au fur et à mesure le corps a pris le dessus avec l'entraînement : 


 Bientôt les effets se sont fait ressentir sur le corps et le mental !



 A chaque nouvelle course, de nouveaux objectifs :



   Saufqu'à l'arrivée ça donnait ça :


 Mais souvent en regardant les chronos à la fin c'était plutôt ça :


Maintenant, ça devient de plus en plus ça :


Et surtout beaucoup de propagande pour le running :








Iscomigoo et Forrest courent. Avec une casquette.

N'oubliez pas pourquoi vous courez. Ne perdez pas l'envie de courir. 
Et portez une casquette, Iscomigoo vous l'avait conseillé



Iscomigoo admire Emil Zatopek

Iscomigoo vous parle ce soir d'une légende : Emil Zatopek.


Emil Zatopek est un coureur de fond tchécoslovaque né en 1922. Il est considéré comme l'un des plus grands athlètes de la seconde moitié du XXème siècle. Rien que ça.
Connu pour ses entraînement très durs, Zatopek a véritablement révolutionné la course à pied et la manière de s'entraîner. 
Jeune, Zatopek se considérant comme lent, (d'après ses dires il faut donc relativiser la chose), décide de courir des 100 m pour être plus rapide tel un sprinteur. Alors il enchaîne les 100 mètres avec un temps de récupération minime entre chaque. Précurseur des fractionnés c'est comme ça qu'il était Zatopek. 
Zatopek c'est aussi le coureur qui s'entraînait avec des bottes dans la neige parce que quand on s'entraîne avec des bottes dans la neige, comme il le dit lui-même, en compétition avec des chaussures légères, ça fait ouah. 
Ce qu'Iscomigoo aime particulièrement chez Zatopek, outre son prénom, c'est son style singulier grimaçant, allant au bout de l'effort, vivant pleinement la course. Et également sa manière d'être sur la piste : "Ma course était très simple. Je ne me souciais pas de mon style, de mon apparence, il y avait des records à battre." 


Et Emil Zatopek c'était également une rivalité avec Alain Mimoun, rivalité qui tournait souvent en son avantage. mais malgré ça les deux hommes s'entendaient bien. Le running c'est aussi ça. Deux hommes, une même passion. C'est drôle de voir la différence entre l'image du haut tordu de douleur et ce sourire resplendissant.   



C'était une autre époque, une époque où l'on courrait parce qu'on aimait la course, où les coureurs s'alignaient sur 5 000 m, 10 000 m et sur marathon, où les coureurs n'étaient pas entouré par une équipe entière de kinés, de médecins, d'entraîneurs, de sponsors. Oui c'était une autre époque.


Iscomigoo boit de l'eau et s'hydrate en running. Et glou et glou

Aujourd'hui Iscomigoo vous parle de sa boisson préférée : l'eau. 
Oh pourquoi l'eau c'est vraiment pas funky Iscomigoo, bonjour l'ennui. On ne pouvait pas avoir de la bière..?
Quand on sait que notre corps est constitué à 60% d'eau, non et trois fois non. On va parler d'eau, fin de la discussion. 


S'hydrater c'est bien, s'hydrater en buvant de l'eau c'est mieux. Une carence de 1 à 2% d'eau seulement peut avoir des impacts négatifs sur la santé : épaississement du sang, augmentation de la fréquence cardiaque, impossibilité à réguler votre température donc chaleur dans votre corps. Pire, il se peut même que vous soyez à court de sueur et ça c'est grave. 

Pour c'est qui est de l'hydratation et du running, je ne vous apprends rien, quand on court on transpire. On l'oublie trop souvent mais la transpiration permet au corps de se refroidir, et de réguler la température corporelle. Plus vous faites de sport, plus votre corps aura tendance à transpirer par habitude. Quand on court intensivement, on peut perdre jusqu'à 1litre d'eau par séance. Ne pas s'hydrater assez diminue donc drastiquement les performances de course et met votre santé en péril. Il faut donc boire. En rentrant d'une course j'ai soif comme pas possible et je peux facilement boire 1 litre d'eau. Ca me fait un peu ressembler à ça :


Grande question, mais combien faut-il boire Iscomigoo ? On entend souvent 1,5 litre. Oui c'est une moyenne et concrètement c'est tout à fait faisable dans la journée de boire cette quantité.
Il y a des aides, enfin si on est matheux.
Si vous êtes une femme multipliez par 19,27 votre poids et c'est en millilitre, attention pas en litre, la quantité que vous devez boire. Moi je fais 47 kg donc je dois boire un peu moins d'un litre. Il y a des jours où je bois bien plus que ça. Au travail j'ai toujours mon mug rempli d'eau. 
Pour un homme, multipliez par 21,83.
Pourquoi de tels chiffres ? Iscomigoo n'en a aucune idée. IT'S SCIENCE MAN.
Il faut boire régulièrement tout au long de la journée. N'allez pas engloutir vos 1,5 litre d'un coup. 
A noter que si vous avez soif c'est que vous êtes déjà déshydraté. Par contre vous pouvez ne pas avoir soif et être tout de même déshydraté. C'est pour ça qu'on force les personnes âgées à boire même si elles n'ont pas soif. 
L'astuce pour savoir si vous buvez assez, regardez votre urine.
Si elle est clair et abondante, c'est bon signe. D'ailleurs il faudrait presque qu'elle ait la couleur de l'eau.
Si elle est foncée et très jaune voire orange, il faut boire.
Généralement l'urine du matin est d'ailleurs plus foncée que dans la journée si vous buvez correctement.
Petit conseil, buvez un grand verre d'eau au réveil et à jeun. Ca purifie tout votre organisme et ça l'hydrate. 
En tout cas, mieux vaut boire plus que pas assez à part si vous ne pouvez pas aller faire pipi après, alors là votre vessie va exploser. Et ça c'est grave. 

dimanche 1 juin 2014

Iscomigoo et la campagne de pub Adidas "Runners, yeah, we're different"

Ce soir Iscomigoo vous parle de pub et d'Adidas. Eh oui encore.
Après la campagne Torsion, voici une autre campagne print intitulée : "Runners. Yeah, We’re Different".
Cette campagne, géniale n'ayons pas peur des mots, a débuté en 1998 aux Etats Unis et s'est étalée jusqu'en 2000. 
A l'époque, Adidas, contrairement à son concurrent, le géant Nike, a décidé de s'adresser à une tranche de sportifs un peu délaissée : les coureurs confirmés, ceux qui font plusieurs sorties par semaines, les pros même. De ce fait la campagne a été diffusée dans des magazines comme Runner’s World, Running Times et Sports Illustrated, des bibles donc pour les coureurs assidus.
Ce qui fait que cette campagne est brillante c'est qu'elle ne s'adresse qu'aux coureurs sérieux justement. Ceux un peu différents, les rigoureux ceux 
Adidas leur parle mais plus que cela la marque parle avec eux et leur envoie un message fort : on comprend qui vous êtes, vous êtes différents, vous avez vos habitudes et on ne vous demande pas de changer. 
On le sait chaque sport a ses rituels et la course plus que n'importe quel autre sport comme vous le verrez sur les affiches.
Ce qui fait l'autre particularité de cette campagne c'est que plusieurs des athlètes présents sur ces affiches sont en fait des coureurs de renom dans leur discipline. Mais du fait d'un manque de reconnaissance du running professionnel à l'époque, ces coureurs restent des anonymes dans la pub. Et c'est ce qu'Adidas a voulu souligner à travers ces affiches. Et c'est justement ce positionnement, ce soutien d'une certaine manière à ces coureurs et au running lui a permis de s'élever en tant qu'acteur légitime de la course à pied.

La plupart des affiches sont compréhensibles mais d'autres ne parlent pas à tous ou du moins, si vous n'êtes pas coureur, vous ne comprenez pas vraiment toute la subtilité. En regardant ces affiches, on se dit que d'une manière oui il faut être un runner pour comprendre un autre runner, avoir les mêmes préoccupations, les mêmes habitudes. On le voit sur les affiches, les autres personnes présentes ont l'air de ne pas cerner du tout le monde du running, ils ont tous des têtes ahuries.
Bref, je vous laisse juger par vous même.

Pendant la course: 



Préparation pré-course :



Post course :



Et celle-là, ma préférée. Iscomigoo compte se faire un mur de dossards également.

Plus que nous emmener dans l'univers du running, il faut savoir que ce fut une stratégie payante pour Adidas en termes de ROI puisque les ventes ont augmenté pendant la campagne. Les chaussures n'étaient plus considérées comme des chaussure de noviceEn 2000 cette campagne print a reçu plus de distinctions que tous ces concurrents. Adidas a donc décidé de diffuser cette campagne à l'international .Les dernières années de la campagne, Adidas a même atteint une notoriété de marque la plus importante de toute son histoire.

Iscomigoo et les chaussures Mizuno part 2

Iscomigoo vous avait parlé ici de son attachement à aux chaussures de trail Mizuno :
Cet après-midi, focus sur d'autres chaussures de running Mizuno. Toujours plus de chaussures de running.
J'ai choisi ces chaussures parce que je trouve que les couleurs les rendent intéressantes. Jamais je n'achèterai des chaussures fluo fluo, je trouve que ça fait fille qui veut se la jouer pro. Mais là c'est coloré sans trop. Oui j'aime beaucoup les couleurs. Sans tomber dans le gnangnan ce sont, je trouve, des couleurs tendres et jolies.
Par ordre de préférence des chaussures de running que j'aime le moins à celles que j'aime le plus.


Un peu trop futuriste pour moi le mix bleu-noir mais les couleurs seules sont coolos.


J'aime beaucoup l'association des deux couleurs et je trouve le gris très beau mais je n'aime pas trop les couleurs foncés pour les chaussures de course.

Le bleu-violet est vraiment ce que je préfère et puis j'aime bien le grillage sur la chaussure. J'ai toujours eu du grillage sur mes chaussures de running. 


Je n'aime pas tant les sortes d'éclairs Power Rangers mais j'aime vraiment le vert-bleu clair et le rose-orange.

samedi 31 mai 2014

Iscomigoo veut courir un marathon mais...


J'y pense, j'y pense, j'y pense de plus en plus. Ca devient presque une obsession. 
A presque 25 ans, j'ai envie de courir un marathon. Plus je me remets à la course plus j'y songe sérieusement. 
Hier soir j'ai, encore, passé ma soirée à lire des récits de gens ayant couru le marathon pour la première fois, à aller sur des blogs de runners confirmés préparant le marathon. Je lisais leur souffrance, les difficultés, les aléas mais aussi et surtout leur joie de triompher, leur fierté de finir malgré parfois des chronos désastreux, leur émotion face à l'adversité. Je vous jure, j'en avais les larmes aux yeux. Oui je suis quelqu'un de sensible.
Et plus je lis ces histoires, plus j'ai envie de connaître ces émotions. J'ai envie d'arriver à un point de non retour, un point où, au bord du gouffre, dans les pires moments de doute et de douleur, on apprend à se connaître, à savoir qui l'on est vraiment. Ca fait un peu maso mais j'assume.

Oui j'ai envie de courir un marathon mais j'ai des craintes.
Ce n'est pas tant que j'ai peur de ne pas finir, même si oui j'ai très peur de ne pas finir, ça serait un échec retentissant pour moi vu que j'ai toujours fini toutes mes courses. Mon ego en prendrait un coup. Mais ce n'est pas tant ça. Non ce n'est pas la peur d'échouer, cette peur elle fait partie de toutes les courses dans une moindre mesure. 
Le fait de m'astreindre à un entraînement et de suivre à la lettre un plan d'entraînement non plus. Je suis quelqu'un que la routine ne dérange pas. Preuve en est, je cours 30 tours au parc donc c'est long, j'ai déjà fait des sorties de 2h30 comme ça quand j'étais en forme pour courir. Et quand je m'entraîne sérieusement, je m'entraîne sérieusement et scrupuleusement. Je suis rigoureuse. Je me connais.
C'est le mental alors Iscomigoo ? Non, même si je pleure, je pense être quelqu'un de fort, ayant un bon mental et une force de caractère. Je dis je pense car il y a ce qu'on pense devant son ordi et après il y a la réalité du marathon parfois terrible. Mais je fais du sport depuis toute petite et ça m'a appris à être persévérante, je déteste perdre et abandonner encore plus, j'aime repousser mes limites et me prouver des choses à moi-même. Ce n'est pas le mental.

Non c'est autre chose.
  • Tout d'abord à 25 ans, est-ce trop jeune ? On sait que pour le running longue distance, les coureurs aguerris font d'excellents temps et que l'expérience joue un rôle primordial dans la préparation : meilleure connaissance de soi, du matériel nécessaire, des plans d'entraînement . On m'a dit que courir le marathon trop jeune, c'est-à-dire avant 25 ans, n'était pas bon physiquement, que c'était trop violent pour le corps.  Est-ce le cas ? Devrais-je attendre ?
  • L'épuisement physique. J'ai peur de l'épuisement physique. Je vous avais parlé ici brièvement de ma carence en fer . Les sorties longues pompent dans le fer et je crains d'avoir de nouveau une carence en fer, dont je me remets doucement, très doucement car le fer remonte très très très lentement. Je ne voudrais pas revivre ça, ça a été l'enfer. Bon après maintenant, je fais attention, je mange du steak avec du persil et des aliments plein de fer et de vitamine C. Mais j'ai peur avec le rythme des sorties et les sorties longues de ne pas m'en sortir côté nutrition. Je suis une fille mince de par nature 1m70 pour 47 kilos. Je n'ai pas énormément de gras dans mon petit organisme et en plus j'ai une tendance à mincir très vite avec l'entraînement. J'ai beau faire je fais partie des gens secs comme on dit, musclés (I hope) mais secs. Alors oui c'est bien pour la légèreté et la rapidité que je gagne mais pour mon corps c'est plutôt violent en termes d'énergie consommée.  
  • Dans cette même veine nutrition, je ne sais pas comment gérer la course, les entraînements et le petit déjeuner. Généralement Iscomigoo court à jeun, ce n'est plus un secret. Ca va bien pour les petites courses, pour les 10 km de toute manière je n'ai pas besoin d'un entraînement spécifique car je ne recherche pas un chrono. Je vise de plus longues distances. Pour les 20 km ça commence à être limite de courir à jeun mais pour des raisons de légèreté, c'est pour l'instant ce qui me correspond. Mais pour un marathon, je ne pourrai pas suivre le rythme des entraînements si je fais ça, ça va me tuer et prendre dans mes réserves nutritionnelles. Et je risque de me blesser, de me fatiguer. L'une des solutions serait de courir le soir. Le jour de la course je ne sais pas non plus comment m'organiser, je n'ai jamais mangé un plat de pâte le matin à 5h avant une course. J'exagère mais c'est l'idée.
  • On y vient. Je redoute les désagréments au cours de la course. Les crampes insurmontables oui mais surtout les désagréments intestinaux pour faire court. Fort heureusement ça ne m'est jamais arrivé pour le moment en course mais ça peut arriver sans crier garde, avec le stress, avec un mauvais ravitaillement, une mauvaise allure. J'ai lu un article d'une femme qui durant son marathon s'est fait sur elle juste avant d'arriver au coin toilettes et elle a continué pendant la fin de la course ainsi. Et encore, elle c'est une chanceuse, elle a pu continuer à courir. A en croire par les topics sur internet, c'est un point à ne pas négliger. Se préparer au marathon c'est une chose mais se préparer à perdre sa dignité, ça en est une autre. Bref, ça peut venir mettre un terme à mon rêve (oui courir un marathon est sur ma liste des choses à faire dans ma vie. Pour l'instant je n'ai pas grand chose de certain dans cette liste mais courir un marathon c'est à faire pour moi) et dire que je n'ai pas fini le marathon à cause de ça, jamais de la vie, Je ne m'appelle pas Yohann Diniz.
  • Réussir à organiser ma vie autour du marathon et caser mes séances running. Je dis ça et encore je n'ai pas de vie familiale, pas d'enfant. Mais bon il y a toujours le boulot, les amis, la vie perso et la vie tout simplement qui fait que.
  • Le matériel. C'est bête mais depuis toujours, je cours sans rien. Je suis un peu une coureuse minimaliste. Je n'ai pas de montre, pas de musique, pas de cardiofréquencemètre, pas de gel, pas de bouteille Gatorade. Je ne cours jamais avec de la nourriture sur moi sauf pour les courses officielles. Je ne fais pas de fractionnés pour le moment. J'en faisais en club d'athlétisme et c'était vraiment cool et ça me faisait progresser mais là au parc je n'en fais pas. Pour m'entraîner j'augmente les distances au fur et à mesure et je me force à accélérer sur la fin. Alors voilà courir un marathon, ça serait un monde nouveau. Un monde fait de plans d'entraînement et d'équations : 2X1000 + 6X100 avec allure cible marathon, intervalle à allure croisière, un monde où VMA côtoie chaussettes de contention et  gatosport.
Alors face à ça, je suis un peu désarçonnée et je me dis que j'ai énormément de choses à changer dans ma manière de faire, de courir, de manger, de m'entraîner, de me reposer. Et en même temps je trouve ça excitant. Et en même temps je ne sais pas par où commencer. Et en même temps quel goût ça a le gatosport bordel ?



Iscomigoo et les excuses pour ne pas aller courir

Encore un article ce soir. Non, Iscomigoo ne veut pas vous laisser tranquilles.
C'est un article sur les excuses qu'on se trouve pour ne pas courir. 
Cette affiche Nike est vraiment cool parce qu'elle est tellement bien trouvée, tellement vraie.
Oui l'hiver, le froid fait que votre nez coule (running nose) et c'est vrai parfois si vous courez (pas toujours ceci dit).



En running, des excuses pour ne pas courir on en a des tonnes.
Des fois on n'a pas la motivation, il fait froid dehors, il fait nuit, on est un peu fatiguée, on n'a pas le temps, des fois on est un peu malade, il pleut, il va pleuvoir ou on espère qu'il pleuve même pour pouvoir rester au lit. (Iscomigoo est-elle la seule à avoir espérer ça ?) Je ne dis pas qu'il faut courir et courir indéfiniment, c'est normal aussi de s'accorder du repos. Je parle ici des jours où on devrait être actif car on a déjà eu notre repos.
Eh bien, il y a des jours où, courir n'est pas une évidence non surtout si on  prépare une course. Désolée de briser le mythe du coureur qui en redemande. Des fois on n'a pas envie, c'est tout. Est-ce que ça fait de nous des gens qui n'aiment pas le running? Non je ne crois pas. C'est être humain voilà tout. Ne pas aimer la course c'est ne pas aimer courir. Ne pas aimer se lever tôt quand on est fatigué c'est ne pas aimer se lever tôt parce qu'on est fatigué.
 Il y a des matins, des fois quand je m'habille pour aller courir, je suis à moitié réveillée, je n'ai aucune force, je mets mes baskets à deux à l'heure. Et pourtant je suis debout. Pourquoi? Je ne sais pas trop. Peut-être parce que je sais que dès que je vais faire ma première foulée je serai partie et j'oublierai toutes ces excuses et je serais contente d'avoir envoyé balader toutes ces excuses parce que je me sentirais bien. C'est comme tout, c'est se lancer qui est le plus dur parfois. Ce qui est sûr, c'est qu'à chaque fois que j'ai une opportunité d'aller courir (ciel radieux...) et que j'ai un empêchement ou que je ne vais pas courir, je culpabilise. Et si je ne cours pas pendant plusieurs semaines, je me sens mal, inutile. A long terme ça joue aussi sur ma santé mentale, je deviens folle intérieurement.
Ce qu'Iscomigoo sait aussi c'est qu'à chaque fois qu'elle rentre d'une sortie running, c'est l'une des meilleures sensations au monde. Cet accomplissement, cette fierté, cette fatigue qui fait que plus rien ne peut nous atteindre.
Heureusement, ce n'est plus l'hiver et demain Iscomigoo va aller de nouveau courir. 
Et qui sait, peut-être rencontrera-t-elle une autre star...


Iscomigoo a vu Laetitia Casta courir

Salut,
Bon, à l'origine je voulais vous faire un article sur à quel point j'étais en forme ce matin, à quel point j'ai bien couru aujourd'hui mais on s'en fiche à vrai dire. Surtout vous en fait.
Donc bref je voulais vous parler de moi mais ça c'était avant que je voie Laetitia Casta en train de faire du sport au parc.


Ayant fini de courir et de m'étirer, j'étais tranquillement installée sur un banc à prendre le soleil et je regardais les gens. Et là je vois une fille ressemblant à Laetitia Casta qui passe avec un gars chauve. Au début je me dis mais non c'est pas elle. Pas possible. Elle est en Corse. Ne me demandez pas pourquoi je l'imagine toujours en Corse plus qu'à Paris alors que le bon sens voudrait le contraire.
J'ai failli crier Laetitia histoire de voir mais ça ne se fait pas je crois.
Après je la vois de nouveau je me dis mais si, mais bien-sûr. Mais en même temps elle ne ressemblait pas à la Laetitia Casta dans les magazines, elle était plus naturelle, plus pure. Un peu comme sur la photo. Elle faisait plus jeune aussi. Je me suis dit que c'était peut-être sa sœur (mais après vérification non). 
Elle avait de jolis yeux clairs, une peau pâle et des cheveux longs châtains pas coiffés mais attachés. On ne se disait pas ouahh en la voyant parce qu'elle faisait normale, sans maquillage et accessible mais elle est jolie oui je le dis. Elle est restée relativement mince pour une femme avec 3 enfants. Pas mince podium mais elle n'est pas grosse, ça non.
Elle était accompagnée du type chauve donc un peu bedonnant mais sportif qui avait un t-shirt gris couvert de transpiration. Elle même était vêtue d'un legging bordeaux et d'un t-shirt blanc avec un gilet autour de la taille. Tous les deux faisaient des sprints. Elle n'est pas mauvaise en sprint. Enfin en tout cas elle fait sportive. En même temps de part son métier, être sportif est un peu un impératif.
Pour être sûre que ce soit bien elle, j'ai marché dans leur direction alors qu'eux-mêmes allaient dans la mienne. Dans ma tête on se serait cru dans un western. Je les ai dévisagés et j'ai lancé un regard de l'air de dire à Laetitia : "Je sais qui tu es, on ne me la fait pas" et au gars: "Toi par contre je ne sais pas qui tu es mec mais je sais avec qui tu traînes." Avec du recul, le type était certainement coach. Mais en même temps il n'était pas fit comme un coach alors peut-être un ami. Vous m'en demandez trop. Je ne sais pas.
Je l'ai ensuite entendu dire "Je dois être rouge non?" Vous voyez elle est comme nous parce que je me suis dit exactement la même chose de moi vu que je venais de finir de courir.
Et sur ces belles paroles, c'est ainsi que s'est achevée notre brève rencontre. Brève mais sportive.

vendredi 30 mai 2014

Iscomigoo, Breaking Bad et le running

Run. Ca n'est pas Iscomigoo qui le dit, c'est Walter White et Breaking Bad.


Iscomigoo et la montée d'escaliers

Aujourd'hui Iscomigoo vous parle montée d'escaliers. Allez hop hop hop.


La montée d'escaliers est un bon entraînement d'aérobie et fait travailler les mollets, les cuisses et les fesses.
Monter les escaliers sera moins violent pour les articulations que les côtes. 
Si vous voulez améliorer votre endurance, cardio et propulsion et ainsi être plus tonique, monter les marches est ce qu'il vous faut.

Voici comment procéder:
- Essayez de trouver des escaliers pas trop étendus afin que ce soit vraiment des marches mais pas trop hautes non plus pour que vous puissiez enchaîner rapidement les efforts. On ne fait pas de randonnée.
- Monter les marches une à une ou deux à deux.
- Ne vous penchez pas en avant même si c'est un réflexe humain, cela va vous courber le dos.
- Regardez loin devant vous et restez droit autant que possible.
- Montez les marches avec les pieds plats si vous souhaitez travailler les cuisses et les fesses. Si vous montez avec la pointe des pieds, vous impacterez vos mollets et le tendon d'Achille.
- Vous pouvez monter haut les cuisses et rapidement aussi.

En rentrant de mes courses, perso, je monte les marches deux à deux. J'habite aux 12ème étage avec un entre pallier. Donc en gros ça me fait bien bosser et je suis complètement morte à la fin. C'est un peu gênant quand je croise des voisins. Des fois j'ai l'impression qu'ils me crient : "il y a un ascenseur!" avec leurs yeux.

Si vous aime les montées d'escaliers, vous avez aussi les courses Vertigo à la Défense et partout dans le monde.

Iscomigoo et les dragueurs en running

C'est l'un des grands mystères du running et de la course. Alors que, tel un petit cochon, vous êtes rouge et transpirante, que vous regardez les coureurs avec des yeux hagards (jusque là rien d'anormal), aussi incompréhensible que cela puisse paraitre, on vous drague.
Iscomigoo vous a élaboré une typologie du dragueur. Retour sur le cas de la grande famille de coureurs que certains voudraient incestueuse. 


Le jeune : Il y a le jeune qui, pour rigoler, va vous poursuivre ou essayer de vous attraper. Généralement, il est inoffensif et peu endurant. Vous pouvez toutefois accélérer quand même pour lui montrer  qui est le chef ici. Mais attention, cette technique détruit votre rythme de course à la longue. Vous pouvez aussi lui dire d'un ton passablement énervé : "Je suis en train de courir". Si jamais le fait de porter un legging et des baskets n'était pas suffisamment compréhensible. En tout cas, voyez le bon côté de la chose, le jeune ne poursuivra qu'un jeune. Vous êtes donc encore bonnasse.

Le voyeuriste : Le voyeuriste va profiter de votre séance d'étirement pour vous reluquer. Vous n'y pouvez rien, vous êtes dans son champ de vision. A vous d'éviter de vous mettre dans des positions pas possibles et explicites. Vous pouvez, le cas échéant, essayer de le dégoûter en vous aspergeant d'eau pour faire croire à de la transpiration mais il pourrait y voir un concours de t-shirt mouillé. Dernier recours : crachez par le nez comme le font certains coureurs


Le poli-le sourieur : Il y a celui qui, quand il va vous croiser en faisant des tours, va vous dire bonjour. La plupart du temps, vous ne réaliserez pas toujours qu'il vous a dit bonjour. C'est seulement au tour suivant quand il va vous faire un sourire ou pire qu'il va vous redire bonjour que vous comprendrez. La convenance voudrait que vous répondiez. S'il est sweet vous pouvez aussi dire bonjour avec un grand sourire en accélérant pour montrer que vous courez bien. Généralement, le poli est un bon gars qui a reçu une bonne éducation. Par contre si le poli est trop poli, et qu'il a 12 ans, cela donne du bonjour madame et alors là vous pouvez passer votre chemin. 

Le tchatcheur : Si cela se passe bien avec le poli-sourieur (et qu'il n'est pas en CM2), il se peut que celui-ci devienne un tchatcheur. Dans ce cas-là à vous de voir si vous êtes prête pour cette étape. Il va souvent faire ça à un moment propice à savoir quand vous êtes trop faible pour refuser la confrontation. Il attendra donc que vous vous étiriez pour engager le dialogue. Là si vous êtes toujours intéressée et célibataire vous pouvez, contrairement au cas du voyeuriste, lui en mettre plein la vue avec votre souplesse. "Oulala, moi qui voulais juste m'étirer un peu je suis tombée en grand écart."


Le fou : le fou n'est pas tant un dragueur. S'il vous adresse la parole, c'est parce qu'il encourage tout le monde. Eh oui désolée. S'il crie ce n'est pas parce qu'il a été transcendé par votre beauté, c'est qu'il est fou. Il y a un petit chinois comme ça au parc. Au final, le fou ne veut de mal à personne. Il s'en fiche même que vous lui répondiez ou non, c'est la caractéristique du fou. Attention, si le fou vous paraît marrant et sympathique c'est peut-être que vous êtes fou aussi.

Le vicelard : Il y a celui moins rigolo, assis sur un banc, qui quand vous passez va vous faire des réflexions souvent crues : "Beau p'tit cul". Oui oui c'est déjà arrivé. Celui-là, l'ignorer ne sert à rien. Il faut être cash et provocatrice. Exemple : "C'est ta mère qui a un beau p'tit cul." A utiliser avec modération ceci dit, la mère est un sujet sensible chez les hommes. C'est pas moi qui le dit, c'est Œdipe.

Le pédophile qui se la joue ami-ami : celui-là est un des pires. Au début il va flatter la coureuse que vous êtes: "Vous êtes celle qui courez le mieux, ça semble si facile, vous êtes légère." Il s'adresse à vous mais sans questions. Après il enclenche la seconde et commence à amorcer un semblant de dialogue : "Vous faites combien de tours, vous vous entraînez souvent?" Surtout, restez évasive. Oui, non. Ne donnez pas de détails Vous n'êtes d'ailleurs pas forcée de répondre.
Le problème est, ceci dit, qu'une fois qu'il vous a dans sa ligne de mire, c'est difficile de vous en sortir. En plus, ce dragueur là est souvent sans-gêne et très vite il commence à courir avec vous pour discuter. Attention, le pédophile qui se la joue ami sait se montrer sympathique et avenant avec tout le monde, on ne se méfie donc pas toujours. "Oh mais il fait ça avec tout le monde". Non, restez sur vos gardes surtout s'il vous propose un  bonbon.

J'ai eu ce problème avec un gars de 60 ans prénommé Lawrence et ingénieur en construction de ponts. Au début il m'a dit bonjour, après il a voulu discuter donc je répondais aux questions sans grand enthousiasme. Et puis après j'en ai eu marre, il devenait envahissant. Il faut savoir que quand je cours, je ne parle pas. C'est d'ailleurs pour ça que je préfère courir seule. Or, au bout d'un certain temps, il venait courir à chaque fois avec moi. Et il parlait et il parlait. Il me donnait même des petits noms, ma jolie, ma puce... Je déteste que des gens qui me connaissent fassent ça alors imaginez un inconnu de plus de 2 fois mon âge. J'en étais même venue à appréhender de tomber sur lui. J'ai donc décidé de dire stop. J'ai présenté les choses comme elles étaient, sans demi-mesure, à savoir que je préférais courir toute seule et que ça faisait bizarre au fond de courir avec quelqu'un de son âge (vous noterez que je n'ai pas dit le mot pédophile). Il ne faut pas hésiter à s'imposer. Courir c'est mon moment à moi, aucune envie de le partager avec lui. Et de partager autre chose d'ailleurs. Suite à ça, dès qu'il me voyait passer il attendait et il courrait mais derrière moi. Ce qui donnait à peu de chose près cette situation inconfortable qui là encore m'obligeait à accélérer.


Mais j'ai remis les choses au clair. Aujourd'hui, il me dit juste bonjour et je réponds très rapidement sans même le regarder. Mais à chaque fois que je le vois ma réaction est toujours oh non. Hier je suis allée courir et je l'ai vu marcher pour aller faire ses exercices, pompes et autres. Ensuite, je l'ai vu tenant la main d'une fille blondinette qui paraissait jeune à en juger par son short rose ras les fesses. Au début, quand je les ai vus j'étais en train de courir et je me suis dit bon c'est peut-être son grand-père, pitié faites que ce soit son grand père. Mais très sincèrement je ne pense pas, c'était bizarre. Je l'entendais qui disait "Il faudra que je te présente Martina" Et dans ma tête je me disais que Martina devait être dans sa cave. Après j'étais en train de m'étirer et voici leur conversation, je n'invente rien : 
- Lawrence : "Tu es sensible toi à l'affection." 
- Elle : "Oui un peu trop"
Lawrence : "C'est pour ça que je t'aime beaucoup." et là il l'a enlacée par le cou sur le côté. Beurk et WTF.
Enfin bref tout ça pour dire que maintenant je suis tranquille. Le pédophile chasse rarement plusieurs lièvres à la fois.

Le tueur : celui-là est la continuité du pédophile ami. En plus de voir si vous courez bien il veut vous jeter au fond d'un lac pour voir si vous êtes bonne nageuse. Mais lestée par une pierre, vous ne le serez sûrement pas. Evitez donc de courir seule dans des endroits isolés (forêts, cambrousse...) tôt (6h ou 7h du matin) ou tard dans la journée (passé 21h) surtout en hiver quand la nuit tombe vite. Bref courrez à des heures où il y a du monde. Si vous ne faites rien de tout cela, il ne vous reste qu'à espérez que le tueur est moins bon coureur que vous :


Le dragueur rapide en besogne : Il ne perd pas de temps, le message est clair.


mardi 27 mai 2014

Iscomigoo et les soutiens-gorge de sport

Iscomigoo vous avait parlé hier de l'importance de choisir sa tenue de running.
Si, rappelez-vous, on avait évoqué les K-Way et les t-shirts qui laissent respirer les aisselles.
Vous croyiez qu'Iscomigoo ne pouvait pas faire pire en termes de contenu. Eh bien c'était mal connaître Iscomigoo.
Ce soir, et parce que je suis une fille, je vais aborder le délicat sujet du soutien-gorge. Si vous êtes un garçon, restez, ça parle de poitrine, ça peut toujours vous intéresser.


Quand vous courez, il est important d'être bien soutenue au niveau de la poitrine. Il vous faut donc un bon soutien-gorge de sport, un vrai. Et je ne dis pas brassière volontairement, je dis bien soutien-gorge parce que quitte à mettre une brassière, autant ne rien mettre du tout. Les brassières, c'est bon quand on a 12 ans, qu'on n'a pas de seins mais qu'on veut se persuader du contraire.
Aussi colorées soient-elles, aussi hipsters soient-elles avec des étoiles du fin fond de l'univers, dites non aux brassières. Vous valez mieux que ça.


Ne vous avisez pas non plus de courir avec un soutien-gorge à armatures, ça n'est pas bon du tout pour votre jolie poitrine. Je préfère encore ne pas aller courir que de faire ça. Et je suis très sérieuse en disant ça.
S'il y a bien une chose que ma maman m'a appris c'est que quand on fait du sport, on met un soutien-gorge de sport.

Non, il vous faut un soutien-gorge de sport que vous trouverez dans les magasins comme GoSport, Décathlon (je crois) et dans les grands magasins. Plus on a des gros seins, plus il est important d'avoir un bon soutien-gorge, pour des raisons évidentes. Ceci étant dit, avoir des petits seins ne signifie pas qu'il faut aller gambader telle une hippie avec rien d'autre qu'un débardeur fleuri. Non vous avez aussi des soutiens-gorge qui fournissent un excellent maintien pour les bonnets A et B.
Après, pour les petites poitrines, il est souvent plus difficile de trouver la taille parfaite parce que les produits proposés sont souvent trop grands enfin mal taillés, ça baille par endroit. Mais généralement on y arrive.
Pour ce qui est de l'esthétisme, qu'on se le dise,ce n'est pas la panacée. Vous n'allez certainement pas sortir ça pour la St Valentin. Mais dites-vous une chose, plus c'est moche, plus les bretelles et l'élastique sont gros, mieux c'est pour le soutien. Et puis vous êtes là pour faire du sport, pas pour défiler pour Victoria's Secret. Alors pour faire sportif ça fait sportif. Par contre, c'est un investissement, comptez entre 30 et 55 euros par là de mémoire mais ça vaut le coup surtout que ça dure longtemps.



Vous l'aurez noté, contrairement à mon article sur la tenue de running, cet article n'a pas de visuel personnel. Bizarrement. Peut-être que ça m'aiderait pour mon concours de référencement ceci dit.
J'ai néanmoins trouvé une photo. J'ai acheté la même chose. Je parle du soutien-gorge pas de la mitaine en cuir discutable. C'est un Zsport donc. Il soutient très bien. Après avec la fermeture et tout le reste, il est un peu trop présent dirais-je. L'avantage c'est que s'il fait chaud, que vous êtes dans un endroit où il n'y a personne, cela fait office de haut également. Je crois d'ailleurs qu'il est fait pour être porté ainsi. Mais bon si je ne cours pas en micro short pour éviter les regards appuyés, ce n'est pas pour courir le ventre à l'air.
Et pour finir, argument de taille, quand on l'enfile, on a l'impression d'être Lara Croft en mission.

Pour les garçons, j'imagine que pour certains c'est important aussi de porter un boxer pour la même raison de maintien. Je ne sais pas, je laisse les garçons parler de ce qu'ils savent. Et je m'arrête là car ce paragraphe commence à devenir bizarre et cet article par la même occasion.


lundi 26 mai 2014

Iscomigoo vous parle fashion et tenue de running. Surtout tenue de running.

Hello,
Ce soir, Iscomigoo vous parle fashion et mode.
J'aurais aimé vous dire qu'il y aura du Louis Vuitton, que Karl sera là et qu'il jugera quiconque ne porte pas du Chanel. 
Mais il n'en est rien. On va plutôt aborder la question des t-shirts anti-transpiration. Ah bah oui tout de suite c'est moins glamour. Et un chouilla moins superficiel aussi. Car qu'on se le dise, l'équipement en running, c'est primordial. Avoir la tenue adéquate permet d'être plus à l'aise, de courir mieux et donc d'être plus performant.

Avant de commencer, je tenais à dire que mes principes en termes de tenue sont les suivants:
j'ai besoin de liberté, d'être habillée en adéquation avec le temps et de silence.
Non, je ne suis pas cinglée, je m'explique : j'aime les choses près du corps pour être en harmonie avec mon corps justement, pour n'être qu'un tout qui court et non pas un tout qui a conscience du K-Way qu'il porte. De ce fait, je déteste aussi tous les vêtements de près ou de loin qui font du bruit. Mon regard se penche vers les pantalons longs vous savez en cette matière si désagréable. L'homme à gauche sur la photo sait de quoi je parle. Toi même tu sais. 




Ainsi donc, généralement, pour m'entraîner à Paris je mets un legging. A l'origine je mettais mon legging de GRS en coton et puis je trouvais qu'il tombait à force, alors depuis j'ai acheté un legging brillant à GoSport au rayon enfant taille 10 ans et bizarrement depuis mon legging ne tombe plus du tout. Ceci est une histoire vraie. 

Je cours en legging parce qu'en ville, courir en micro-short, ça attire les regards et je ne me sens pas toujours à mon aise face à ces regards appuyés surtout lorsque les saisons ne s'y prêtent pas. En été, il m'arrive de courir en short aussi. En vacances c'est d'ailleurs ce que je fais toujours parce qu'il fait chaud, que je me sens légère avec un short et que ça me permet de bronzer.  
Pour le haut, je mets un t-shirt spécial course qui me permet d'évacuer la transpiration et de ne pas me refroidir. C'est important. Je préfère d'ailleurs les débardeurs pour cette raison. 
Lorsqu'il fait frisquet, je rajoute une couche spécial sport également dans la même matière c'est-à-dire pas en coton. Sinon, s'il fait plus froid je mets un pull comme sur la photo prise le 1er janvier 2014 à 8h30.

En hiver, généralement il convient de préférer les couches qui vous protégeront mieux du froid qu'un t-shirt et un énorme pull par exemple. Moi l'hiver, je mets un t-shirt spécial donc, ma seconde couche spécial sport contre le froid et je rajoute un gros pull. Mais ça c'est s'il fait vraiment froid. Je faisais ça à Leeds en Angleterre mais rarement à Paris. En tout cas, je ne mets jamais de gants, jamais de bonnet et encore moins d'écharpe. Après j'ai vraiment trop chaud et c'est excessivement énervant (oui pour la référence Dikkenek). Si j'ai froid à la rigueur je mets ma capuche et encore je trouve ça trop dérangeant à la longue. En gros vous ne me verrez jamais comme ça : 


Quand il pleut, j'ai résolu le problème, j'évite de courir. Tout simplement parce que je prends moins plaisir à courir et que le running doit rester un plaisir. Et puis parce que si je sors courir quand il pleut, je reviens malade accessoirement aussi.  Eh non, je ne suis pas une vraie de vraie voyez-vous.
En revanche, s'il pleut alors que j'ai déjà commencé à courir, je reste. Dans ces cas-là, j'ai ma tenue initiale. Après si je vois qu'il fait gris dehors, que je me dis qu'il risque de pleuvoir, maligne comme je suis, j'anticipe la pluie et je mets un pull à capuche et une casquette, histoire de. La capuche n'est pas dérangeante quand elle vient se positionner au dessus de la casquette. C'est comme ça. C'est la nature qui décide.
S'il pleut et que vous devez/voulez quand même courir, mettez une casquette comme je vous disais lors de mon récit de mes premiers 20 km. C'est un must-have. Sinon il y a aussi les partisans du coupe-vent. Moi je déteste, je suffoque dedans, ça me donne vraiment trop chaud et puis ça fait un bruit phénoménal.

Pour ce qui est des courses officielles, je mets un legging ou un short ou les deux en l'occurrence s'il fait froid. Pour le haut, je mets ma sous couche manches longues d'abord et mon t-shirt après. Ne me demandez pas pourquoi, psychologiquement j'ai plus chaud ainsi. Et puis comme ça le t-shirt officiel de la course est visible. Pour les 20 km en 2012, à droite, j'ai appliqué cette stratégie. Pour La Parisienne en 2013, j'ai suivi le même schéma également. Ah et pour ceux qui s'inquiéteraient, non, je n'ai pas les cuisses d'une bodybuildeuse sur la droite. Tout ça n'est qu'illusion.


Pour les chaussures, je vous laisse admirer ma collection
Ah et précision, je porte des chaussettes pour courir. Je pensais que c'était important de le préciser.







samedi 24 mai 2014

Iscomigoo vous dit tout sur la bonne posture pour avoir la bonne foulée

Après son article sur la foulée au sens large, ce soir Iscomigoo vous parle de LA foulée et surtout de la bonne posture pour avoir LA foulée.  


Une bonne posture, une bonne foulée, c'est ce à quoi aspire tout coureur. On peut penser que c'est intuitif mais c'est comme tout, comme le crawl et le papillon, cela s'apprend. 
Une bonne posture vous apportera une foulée efficace et vous permettra de réduire vos efforts. Ce n'est donc pas à négliger.
Voici donc pour chaque membre, la bonne posture. 

Tête : elle doit être droite et pas inclinée car la nuque en prendrait un coup. N'hésitez pas à regarder loin devant et un peu  en hauteur. 

Torse : il doit être droit. Rien de plus à ajouter. 

Epaules : là encore elle doivent être droites et surtout relâchées. Les épaules ont une influence sur la tension toute entière du corps. Si vos épaules sont tendues , votre torse s'inclinera et vos genoux seront tendus. Et vous ne voulez pas ça. Quand on court, et moi la première, on a souvent mal aux épaules qui se raidissent, il ne faut pas hésiter à relâcher les bras tout entier pour se détendre.

Bras : justement, on parlait d'eux. Les bras doivent faire des mouvements fluides et être décontractés. Bougez-les assez pour vous donner de la vitesse et de la force mais sans excès pour ne pas vous fatiguer. Quand vous avez mal aux jambes ou que vous êtes complètement mort vers la fin d'une course, n'hésitez pas à bien jouer avec vos bras pour vous aider à continuer. Les bras font une grosse partie du travail dans le running. Quand bras viennent devant votre torse, ne les croisez pas sinon ça va vous tordre le dos.

Pieds : ils doivent se trouver sous le centre de gravité pour que les genoux ne supportent pas les chocs.

Mains : fermez les poings mais sans violence sinon cela génère trop de tension. Moi, c'est assez drôle quand je cours, j'ai ma main droite qui se ferme et qui me donne de la force et j'ai ma main gauche que j'appelle ma main un peu golio, sans offense aucune, qui me permet de me relâcher. Dès que je dois porter quelque chose donc (mouchoir, clé, bouteille...) je le fais logiquement de la main droite.



Hanches : si le dos et le torse sont droits alors les hanches s'aligneront dans la même direction et seront droites

Cuisses : on entend souvent qu'il faut mettre les cuisses hautes afin de former un angle droit. Iscomigoo s'élève contre cette croyance. Non, il n'est pas nécessaire de monter haut les cuisses car vous vous épuiserez et votre foulée ne sera pas efficace. En somme, il ne faut pas reproduire ce que fait cette jeune femme en culotte et brassière courant sur la plage. (en même temps, depuis quand quelqu'un courant sur la plage en culotte est-il digne de confiance?)


De même évitez d'allonger trop la foulée à moins que vous ne soyez en sprint. Pour les courses de plus de 800 m, cela ne s'applique pas.
En gros, votre foulée devrait être approximativement la suivante :



Ah et pour finir, voici un exemple de comment on court à l'armée. Ou en Corée du Nord. Ou dans l'armée de la Corée du Nord peut-être. Niac niac.